Le Blog de l'APE du Conservatoire de Musique et Danse d'Aurillac


01/04/2015




Inquiétante disparition d’instruments dans le Cantal



C’est maintenant avéré, certains instruments sont en voie d’extinction dans le Cantal. Depuis plusieurs années déjà, l’alerte avait été donnée par des écologistes avant-gardistes dont les inquiétudes sont aujourd’hui fondées. Cette extinction concernerait tout particulièrement deux espèces génétiquement proches, et jusqu’à encore récemment, largement répandues en Haute Auvergne : Tuba elegant et Trombonus saquebouti.

François Thuillier, imminent spécialiste de Tuba elegant s’étonne : « C’est incompréhensible ! C’est un instrument particulièrement bien adapté au climat cantalien, à condition toutefois d’éviter le Plomb du Cantal en hiver qui pourrait provoquer un fatal gel de pistons. Or c’est justement dans le bassin d’Aurillac que l’espèce est la plus rare ! » L’Hypothèse d’une maladie liée au sexe a été évoquée par d’autres experts (la femelle étant beaucoup plus rare que le mâle) ; mais à ce jour, aucune preuve biologique n’est venue étayer cette hypothèse.

Le cas de Trombonus saquebouti est tout aussi mystérieux. Cet instrument résiste aux intempéries et son régime alimentaire est très facile à satisfaire : on rapporte le cas d’un individu qui aurait pu jeûner sans dommages pendant un mois ! De plus, il n’a jamais été chassé, ni pour sa chair trop coriace, ni pour ses défenses bien trop petites et dénuées de tout pouvoir aphrodisiaque. Il a de tout temps été fort apprécié pour son chant gracieux, son caractère sympathique et enjoué et ses généreux glissendi.

Hubert Reeves, fervent défenseur de la biodiversité tire la sonnette d’alarme : « Il est impératif de réintroduire au plus vite Tuba elegant et Trombonus saquebouti sur le volcan cantalien ».

Espérons qu’il soit entendu, il en va de l’équilibre et de l’attractivité de nos belles contrées !

Un cliché exceptionnel, « pour que nos enfants sachent qu’un jour Tuba et Trombonus vivaient libres et heureux dans le Cantal », nous confie, émue, Jordana Pescatore, présidente de la SPE (Société Protectrice des embouchures).

2 commentaires:

  1. Et la disparition des poissons, vous y avez pensé ? Ca ne vous fend pas le coeur ?

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  2. Si, la sol do ré !

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