Inquiétante disparition d’instruments dans le Cantal
C’est maintenant
avéré, certains instruments sont en voie d’extinction dans le Cantal. Depuis
plusieurs années déjà, l’alerte avait été donnée par des écologistes
avant-gardistes dont les inquiétudes sont aujourd’hui fondées. Cette extinction
concernerait tout particulièrement deux espèces génétiquement proches, et
jusqu’à encore récemment, largement répandues en Haute Auvergne : Tuba elegant et Trombonus saquebouti.
François Thuillier,
imminent spécialiste de Tuba elegant
s’étonne : « C’est incompréhensible ! C’est un instrument
particulièrement bien adapté au climat cantalien, à condition toutefois
d’éviter le Plomb du Cantal en hiver qui pourrait provoquer un fatal gel de
pistons. Or c’est justement dans le bassin d’Aurillac que l’espèce est la plus
rare ! » L’Hypothèse d’une maladie liée au sexe a été évoquée par
d’autres experts (la femelle étant beaucoup plus rare que le mâle) ; mais
à ce jour, aucune preuve biologique n’est venue étayer cette hypothèse.
Le cas de Trombonus saquebouti est tout aussi
mystérieux. Cet instrument résiste aux intempéries et son régime alimentaire
est très facile à satisfaire : on rapporte le cas d’un individu qui aurait
pu jeûner sans dommages pendant un mois ! De plus, il n’a jamais été
chassé, ni pour sa chair trop coriace, ni pour ses défenses bien trop petites
et dénuées de tout pouvoir aphrodisiaque. Il a de tout temps été fort apprécié
pour son chant gracieux, son caractère sympathique et enjoué et ses généreux glissendi.
Hubert Reeves,
fervent défenseur de la biodiversité tire la sonnette d’alarme : « Il
est impératif de réintroduire au plus vite Tuba elegant et Trombonus saquebouti sur
le volcan cantalien ».
Espérons qu’il soit
entendu, il en va de l’équilibre et de l’attractivité de nos belles
contrées !
Et la disparition des poissons, vous y avez pensé ? Ca ne vous fend pas le coeur ?
RépondreSupprimerSi, la sol do ré !
RépondreSupprimer